Panneau indication voie de détresse à gauche C26B

Le panneau C26B est un panneau de signalisation d'indication indiquant voie de détresse à gauche. La signalisation routière des voies de détresse est utilisée comme signalisation, présignalisation ou de position et elle est obligatoire.

Histoire du panneau C26B

Instauré par l’arrêté du 29 décembre 1986 en France, le panneau C26A et C26B ont été créé. Le panneau C26C (indiquant une voie de détresse au centre de deux voies) a été supprimé par l’arrêté du 31 juillet 2022. Représenté par un carré à fond bleu bordé d’un listel blanc avec le pictogramme blanc d’une voie principale en courbe et d’une voie rectiligne à l’extrémité (gauche pour le panneau C26B) de laquelle figure un rectangle en damiers rouges et blancs pour indiquer à l’usager la présence d’une voie de détresse à gauche.

Le fonctionnement d’une voie de détresse

Indépendamment du choix d’implantation d’une voie supplémentaire pour véhicule lents, une voie de détresse, comme le lit d’arrêt, est un dispositif de sécurité qui consiste en un embranchement de bretelle sur une route ou une autoroute pour aider les véhicules qui ont une défaillance du système de freinage. Sur cette route spécifique, le terrain comportant des gravillons à l’entrée et des moyens de ralentissements naturels (talus, buttes…) ou artificiels (barils, butoirs…), le véhicule (voiture, camion, autobus…) s’ensable et s’immobilise. Une voie de détresse est principalement trouvable en bas d’une longue pente destinée à stopper les véhicules, particulièrement les camions, qui peuvent avoir une défaillance du système de freins ; et qui demande un arrêt d’urgence. Pour signaler une voie de détresse, c’est à l’aide du panneau d’indication de type C26B ; c’est une signalisation verticale. Généralement, une voie de détresse se situe dans des points singuliers qui peuvent être un virage à faible rayon, un échangeur, une aire, une barrière à péage ou de douane, un viaduc, un tunnel…

À savoir, le stationnement et l’arrêt et le sont interdits sur la voie de détresse car elles sont uniquement réservées aux cas d’extrême urgence. Il ne faut pas oublier que ce dispositif permet de réduire la gravité des dégâts routiers, de limiter les accidents grave et d’épargner des vies.

Installation et panneaux complémentaires

Le panneau de type C26B doit être accompagné d’un panonceau M3 (pour la direction) s’il est implanté comme signalisation de position et par un panonceau M1 (pour la distance de danger) s’il est implanté comme présignalisation. Cependant, si le panneau de voie de détresse à gauche est implanté au début de la séquence de signalisation, il sera obligatoirement complété par un panonceau M9z avec la mention « VOIE DE DÉTRESSE » (surtout en cas de descente raide). Le panneau de danger A16 descente dangereuse avec un panonceau M2 (pour rappel des règles de sécurité) permet d’indiquer aux usagers de la route la présence d’enjeux ou d’accidents.

À savoir, le marquage au sol doit être en damiers blancs et rouges. WP Signalisation est en capacité de répondre à ce besoin donc n’hésitez pas à nous contacter ici ! 

Les tailles recommandées

Pour une raison de visibilité et de sécurité, comme d’autres panneaux, le panneau C26B doit avoir une taille normée selon son emplacement et sa fonction. Il existe sept gammes de dimensions pour ce panneau comme la taille miniature 350 mm et 500 mm est idéal pour les tunnels ou des zones d’implantation très étroites tandis que la taille du panneau en 700 mm est utilisée pour les milieux urbains, les rues étroites et certains véhicules d’intervention (type poids lourds). Quant à la taille 1000 mm, c’est la taille « générique » que tout le monde connaît et elle est plutôt recommandée pour des routes bidirectionnelles. Pour les tailles plus grandes comme 1250 mm (plus de deux voies) ou 1500 mm, elles sont plutôt destinées aux autoroutes.

Fabrication et certifications

Made in France, le panneau C26B « Voie de détresse à gauche » est conforme à la législation et à une haute durabilité. Ce panneau WP Signalisation est agréé par l'Ascquer (organisme certificateur pour les équipements de la route) et est conforme aux normes françaises et européennes (NF et CE).